Arthrites Autoimmunes (AA)

Immunologie, Polyarthrite rhumatoïde, Autoanticorps, HLA (human leukocyte antigen)

Thématique(s) : Santé

Directeur(s) / Chef(s) : Jean ROUDIER

Adresse : Parc Scientifique de Luminy 163 avenue de Luminy Case 939 13288 – Marseille Cedex 09

Site internet : https://smpm.univ-amu.fr/fr/recherche/thematiques-recherche/inflammation


Pôle / Axe #1 : Polyarthrite Rhumatoïde

Expertises :

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie articulaire destructrice qui affecte 0,5% de la population mondiale. C’est une attaque du système immunitaire, supposé nous défendre, qui détruit les articulations. Sa cause est inconnue. Il n’existe pas de traitement qui guérisse la maladie. La maladie est causée par des anticorps appelés anticorps anti-protéines citrullinées. Ils sont présents chez 2/3 des patients et peuvent apparaitre 10 ans avant les premiers signes cliniques de la maladie. Ces anticorps reconnaissent des résidus citrulline sur de nombreuses protéines. La citrulline est une arginine qui est modifiée en citrulline par une enzyme: la peptidyl arginine deiminase (PAD). La transformation d’une arginine en citrulline est une modification naturelle présente chez tous les individus, par contre seuls les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont des anticorps anti-protéines citrullinées. Notre laboratoire a identifié le mécanisme qui cause l’apparition des anticorps antiprotéines citrullinées. Nous avons montré que la réponse immunitaire contre la protéine PAD entraine la production des anticorps anti-protéines citrullinées. Notre objectif est de développer une nouvelle thérapie (un vaccin tolérogène contre la protéine PAD) pour bloquer la réponse immunitaire contre la protéine PAD et bloquer la production des anticorps anti-protéines citrullinées. Ce nouvel outil thérapeutique pourra être utilisé pour prévenir et traiter la polyarthrite rhumatoïde. Expertise : Immunologie, Polyarthrite rhumatoïde, Autoanticorps, HLA (human leukocyte antigen). Techniques : Détection d’anticorps (ELISA, puces à peptides, puces à protéines), culture cellulaire

Ressources :

Modèle murin de production des autoanticorps spécifiques de la maladie

Projets majeurs :

Type(s) de collaboration recherchée(s) :

Mots clefs : Immunologie, Polyarthrite rhumatoïde, Autoanticorps, HLA (human leukocyte antigen)

Date de mise à jour :


Pôle / Axe #2 : Prédominance des femmes dans la polyarthrite rhumatoïde et la sclérodermie

Expertises :

Environ 80% des patients atteints de maladies auto-immunes (MAI) sont des patientes! Les prportions sont de 3 femmes pour 1 homme dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) et peuvent aller de 4 à 14 femmes pour 1 homme, suivant les études, dans la sclérodermie systémique.
Nous nous interessons à une caractéristique féminine qui est la capacité d’être enceinte. Pendant la grossesse le placenta laisse passer de petites quantités de cellules fœtales vers la circulation sanguine de la mère et inversement de cellules maternelles vers le fœtus . Ce phénomène naturel appelé respectivement, le microchimérisme (Mc) fœtal et Mc maternel persiste plusieurs décennies après l’accouchement et aurait, dans certains contextes génétiques ou immunologiques, un rôle sur la santé des hôtes respectifs.
Nous avons mis en évidence par exemple que les femmes atteintes de PR qui ne portent pas les gènes HLA (Human Leukocyte Antigen) à risque de développer la maladie, ont de fortes quantités de cellules microchimériques qui les portent. Nous avons maintenant développé des modèles murins afin de démontrer si une faible quantité de cellules microchimériques est capable d’induire une réponse immunitaire. Nous avons une grande expertise dans la détection et la quantification de faibles quanttés d’ADN étranger chez un individu. Nous sommes capables de détecter l’équivalent d’ADN d’une cellule microchimérique au sein de 200,000 équivalents de cellules de l’hôte par amplification duu gène HLA étranger (Plateforme QuantiChimera). Ceci nous a permis de suivre le Mc fétal et maternel dans des conditions physiologiques normales chez 92 femmes primigravides. Enfin, depuis peu nous étudions et monitorons le Mc chez la souris pour en étudier le rôle.

Ressources :

Plateforme Quantichimera : détection et quantification du microchimérisme chez un individu

Projets majeurs :

Type(s) de collaboration recherchée(s) :

Mots clefs :

Date de mise à jour :


Pôle / Axe #3 :

Expertises :

Environ 80% des patients atteints de maladies auto-immunes (MAI) sont des patientes avec des ratios femme/ homme de 3/1dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) et 7/1 dans la sclérodermie systémique.
Chez la femme, nous nous intéressons en particulier à la grossesse. Pendant la grossesse, le placenta laisse passer de petites quantités de cellules fœtales vers la circulation sanguine de la mère et inversement de cellules maternelles vers le fœtus . Ce phénomène naturel appelé respectivement, le microchimérisme (Mc) fœtal et Mc maternel persiste plusieurs décennies après l’accouchement et aurait, dans certains contextes génétiques ou immunologiques, un rôle sur la santé des hôtes respectifs.
Nous avons mis en évidence par exemple que les femmes atteintes de PR qui ne portent pas les gènes HLA (Human Leukocyte Antigen) à risque de développer la maladie, ont de fortes quantités de cellules microchimériques portant ces gènes. Nous avons une grande expertise dans la détection et la quantification de faibles quantités d’ADN étranger chez un individu. Nous sommes capables de détecter l’équivalent d’ADN d’une cellule microchimérique au sein de 200,000 équivalents de cellules de l’hôte par amplification duu gène HLA étranger (Plateforme QuantiChimera). Ceci nous a permis de suivre le Mc fétal et maternel dans des conditions physiologiques normales chez 92 femmes primigravides. Enfin, depuis peu nous étudions et monitorons le Mc chez la souris pour en étudier le rôle.

Ressources :

Projets majeurs :

Type(s) de collaboration recherchée(s) :

Mots clefs :

Date de mise à jour :